Jean-Christophe Cros

Peinture, photographie, installation...

Né en 1974, vit et travaille à Mulhouse.

Etudes et formations
• 2001 : Dîplome National Supérieur d’Expression Plastique option Art (Félicitations du jury). école Supérieure d’Art de Mulhouse.
• 1999 : Diplôme National d’Arts Plastiques école Supérieure d’Art de Mulhouse.

Panser (les roses)
Panser (les roses) / Photographie argentique, 75 x 50 cm, 2002

Expositions collectives
• 2004 : Dieu le diable et l’architecte, Ecomusée-Ungersheim, France.
• 2003 : Mulhouse 003 , Parc des Expositions de Mulhouse, France.
Portes Ouvertes , Mulhouse, France.
• 2002 : Portes Ouvertes , Mulhouse, France.
• 2001 : Des hauts et des bas, C.R.A.C d’Altkirch, France.
• 2000 : Bâle-Mulhouse, Freie Kunstakademie de Bâle, Suisse. Mai : mois du livre d’artiste, Bibliothèque de Mulhouse, France.

Publications
• 2004 : Nu de Peau, (recueil à paraître aux Ed. Gros Textes, automne 2004), L’Anocoluthe n°11 (revue française) Micro-plaquette, collection Coté jardin, aux éditions Contre-allées. Anthologie Ombres et lumières (éditions LCR).
• 2003 : Gros Textes n°38/39 (revue bruxelloise) Contre-allées n°13/14 (revue française) Anthologie du haïku en France (éditions Aléas).
• 2002 : Chevaucher la lune, anthologie québécoise du haïku contemporain (éditions David), Nonniouze n°15 (revue française), L’Aconique (revue bruxelloise), Contre-allées n°1


Texte faisant référence à l’image 0, 1 et 2 :
« La réparation ou le soin comme manière d’envisager la vie. » Marie-Ange Guilleminot

Des objets photographiés, de plus ou moins près, selon la timidité et le bon vouloir de chacun. Certains sont voisins de chambre, d’autres occupent la même pièce, le même emplacement depuis des années. Tous ont déjà bien servit. C’est le moment de s’y attarder, de faire un état des lieux, un état d’objet.

"Pendant l’orage", Installation, 2002.
"Pendant l’orage", Installation, 2002.

Texte faisant référence à l’image 3, 4 et 5 :
Une feuille de papier au sol, sur laquelle repose un corps en position foetal. Tenter à l’aide d’un crayon de recréer sa forme son tracé. Eprouver les limites de son corps, l’impossibilité de le cerner totalement. Buter, forcer le contour, pour arriver à une forme vide, qui à peine trouvée, s’estompe déjà. Saisir une grande feuille, la poser au sol et recommencer...

Texte faisant référence à l’image 8 :
Un gilet de sauvetage à la fois peinture et objet, peint d’un seul côté.
Un vêtement-façade qui invite le corps par ses bras tendus, prêt à le recevoir, et d’un autre côté, le repousse, par sa posture qui suggère l’arrêt, la non possibilité de passer.
Garder de cette façon le corps éloigné du danger : préserver.
Nécrose-dorée, évoque le corps par son absence, la mise en présence d’un vide.

Texte faisant référence à l’image 13 et 14 :
« Car l’ironie est la souplesse, c’est-à-dire l’extrème conscience. Elle nous rend, attentifs au réel et nous immunise contre les étroitesses et les défigurations d’un pathos intransigeant. »

« L’ironiste ne veut pas être profond, l’ironiste ne veut pas adhérer, ni peser , mais il touche le pathos d’une tangence infiniment légère. » V. Jankélévitch, L’Ironie

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